29/03/2008

En direct de la vidéothèque

Il est un lieu au Figra qui aime les retardataires. Au fond, après l’expo photo. Huit écrans de télévision, un magnétoscope et sept lecteurs DVD (attention, il y en a qui ne fonctionne pas) croulent sous les demandes. Les documentaires projetés par le Figra depuis 2004 peuvent être visionnés sur place. « Les gens demandent surtout des films qui font moins de trente minutes, pour pouvoir les voir entre deux projections », explique Franco Rivelli, 29 ans, gardien du temple et accessoirement étudiant à Aix-en-Provence. « Tanggula Express, le train le plus haut du monde », remporte le prix avec dix visionnages, juste devant « Le système Poutine ».

A 18h30, une demi-heure avant la fermeture, tous les écrans sont occupés. L’attachée de presse du Cape (le Centre d’accueil de la presse étrangère, partenaire du festival), en charge de l’Asie, repassera demain pour voir « Mumbai, le rêve de la démesure ». L’évêque est arrivé trop tard pour la projection de « Monseigneur Rabban, évêque en Irak », lui aussi repassera. Pendant ce temps, Franco Rivelli parie sur les lauréats avec deux stagiaires de l’Efap. Il soupire : après la remise des prix, les spectateurs se jetteront sur les DVD gagnants. Il a dû abandonner le système de réservation car « les gens abusaient, ils ne venaient pas à l’heure ». Comme tous les temples, la vidéothèque est difficile à préserver.

Anne-Gaëlle Besse

1 commentaire:

Unknown a dit…

Sympa le message sauf que c'est Franco REVELLI ! bouuuuh ! mah ?!le famoso italiano ! :-)
Alice